LE DÉRAPAGE DE NASRI
Malheureusement, son coéquipier Samir Nasri a lui le verbe haut, et le sang toujours chaud quand il s'agit de rencontrer la presse. Samedi soir, le Mancunien avait effectué une première sortie muette dans les couloirs du stade, se dirigeant vers le bus. Il est réapparu quelques minutes plus tard, et s'est trouvé au milieu d'une altercation verbale avec un journaliste de l'AFP.
Refusant de s'exprimer, Samir Nasri a d'abord argué que la presse cherchait toujours "à écrire de la merde". "Dans ce cas, casse-toi", lui a alors vertement répondu le journaliste. Samir Nasri s'est ensuite énervé, insultant son interlocuteur à plusieurs reprises, le traitant, entre autres de "fils de pute", et concluant : "comme ça tu pourras écrire que je suis mal élevé."
Une scène étonnante qui ne semble témoigner que des relations compliquées que Samir Nasri entretient avec la presse, au contraire de nombre de ses coéquipiers. Ainsi d'Hatem Ben Arfa, qui déclarait, de manière prémonitoire, quelques instants avant le dérapage de son partenaire : "Il n'y avait pas de tensions dans le groupe, mais tout le monde avait un truc en lui qu'il voulait extérioriser..."